la méthode maisonneuve

Une méthode développementale douce et efficace

Le travail d’intégration des réflexes primitifs a pour objectif de revisiter les étapes du développement de l’enfant en lui faisant faire des mouvements simples qui vont compléter la maturation de son système nerveux et lui permettre de progresser au niveau moteur, émotionnel et cognitif.

Cette méthode est préconisée pour aider les enfants en cas de difficulté scolaire.

QUI EST MARIE-CLAUDE MAISONNEUVE?

J’ai été formée par Marie Claude Maisonneuve, Infirmière, diplômée en technique Alexander, diplômée de l’Institut de Neuro-Psycho-Physiologie de Chester (Angleterre) et qui a travaillé avec le Handle Institute de Seattle (USA).

Son expérience d’enfant en grande difficulté scolaire, ses rencontres et les recherches qui ont orienté sa vie lui ont permis de mettre au point le Rééquilibrage Sensoriel Emotionnel et Moteur (RSEM) qui propose un programme structuré permettant de reprendre une à une les étapes du développement sensori-moteur de l’enfant depuis la gestation et favorisant la maturation de son système nerveux.

 

 

MARIE-CLAUDE MAISONNEUVE EST L’AUTEUR DU LIVRE

« MAMAN, PAPA, J’Y ARRIVE PAS! »

Que sont les réflexes primitifs?

Les réflexes primitifs permettent au bébé de réagir aux stimulations de son environnement. Ce sont des réactions involontaires et automatiques (ex: réflexe de succion ou réflexe palmaire d’agrippement). Ils sont essentiels à la survie du bébé au début de sa vie.

Ils apparaissent pendant la gestation. Ce sont les premiers mouvements que la maman commence à ressentir vers 3 à 4 mois de grossesse. Ils disparaissent en général au cours de la 1re année de vie.

Quelle est leur fonction ?

Leur fonction est de faire bouger le bébé in-utéro. La répétition de mouvements va permettre la maturation des nerfs.

Ils aident aussi le bébé à naître puis ils lui permettent de s’adapter à son nouvel environnement.

Leur développement et leur intégration sont nécessaires au bon fonctionnement cérébral car ils ont un rôle dans l’établissement des connexions cérébrales et préparent le corps à son développement ultérieur (développement de la motricité globale, de la motricité fine…)

 

L’inhibition des réflexes primitifs 

 

Les réflexes connaissent une phase d’émergence, une phase d’activation plus ou moins longue, puis une phase d’intégration au schéma moteur pour laisser la place aux réflexes posturaux. Les réflexes posturaux sont des mouvements plus matures, volontaires qui contrôlent l’équilibre, la posture etc…

Ex : une fois le réflexe palmaire d’agrippement intégré, l’enfant pourra contrôler ses doigts et opposer son pouce aux autres doigts, ce qui lui permettra de tenir un crayon pour écrire.

La persistance des réflexes primitifs

Les réflexes primitifs non intégrés indiquent une immaturité du système nerveux de l’enfant. Ils peuvent entrainer des retards de développement, des troubles de l’apprentissage, des troubles comportementaux….

L’enfant va vivre dans un état de stress corporel et d’insécurité permanents. Il va dépenser beaucoup d’énergie dans des stratégies de compensation.

L’éventail des symptômes est très large et peut affecter la motricité fine, la posture, la coordination,  les perceptions sensorielles, la sphère émotionnelle et sociale…

Quelques exemples concrets :

– Retards dans l’écriture et la lecture, difficultés en maths (troubles dys).

– Problèmes d’équilibre, maladresse.

– Mauvaise posture, mauvais contrôle musculaire.

– Problèmes de coordination œil-main (difficulté pour copier au tableau).

– Problèmes de concentration.

– Difficultés à se situer dans l’espace/temps.

– Hypersensibilité sensorielle  (enfant ayant des difficultés à filtrer les sons et à se concentrer sur le son principal ou qui est gêné par des vêtements qui grattent, des reflets quand il lit…) 

 

Causes de la persistance des réflexes

Un grand nombre de causes peuvent être à l’origine de la persistance des réflexes  parmi lesquelles on peut retrouver :

– Un stress subi pendant la grossesse
– Une naissance difficile
– Un manque de mouvements appropriés dans la petite enfance
– Des maladies ou traumatismes etc…

Que peut-on faire?

A partir de l’âge de 7 ans il n’y a plus d’inhibition spontanée des réflexes primitifs, il faut donc aider l’enfant à intégrer ses réflexes rémanents par des mouvements appropriés  en réactivant une par une les étapes de son développement.

« Il s’agit de donner au système nerveux de l’enfant une seconde chance de se développer correctement grâce à des stimulations  corporelles calquées sur celles qui ont mis le bébé en mouvement pendant la gestation. Ces stimulations sont obtenues au moyen  de  mouvements d’apparence tout à fait anodine qui doivent être exécutés une fois par jour en suivant un programme bien précis. Elles procurent au cerveau l’information sensorielle qui lui manquait pour passer à l’étape suivante de son développement. » Marie Claude Maisonneuve

Ces nouvelles connexions neurologiques vont engendrer un fonctionnement sensoriel et moteur plus performant.

 

Ce que je propose pour les enfants à partir de 7 ans

jusqu’aux préados

Un entretien préalable

Afin de reprendre très précisément l’histoire de votre enfant (grossesse, naissance, apprentissages…) et de faire le point sur ses difficultés actuelles et vos attentes. On peut d’ores et déjà suspecter la présence de certains reflexes grâce à ces éléments.

 

Une évaluation du développement sensoriel et moteur de l’enfant

C’est à dire des tests spécifiques permettant de déceler les réflexes persistants dans le corps de votre enfant.

 

Mon accompagnement

Une rencontre de 2h environ toutes les 6 semaines pour une nouvelle évaluation ciblée pour mesurer l’évolution de votre enfant.

C’est vous parents qui ferez faire les mouvements prescrits à votre enfant. Vous serez donc les principaux acteurs du suivi. Ces mouvements prennent environ 10 minutes par jour.

A chaque rencontre nous ajusterons les mouvements aux besoins de votre enfant tout en suivant la progression globale du programme de traitement.

Points importants

Pour que le travail que vous engagez avec votre enfant produise les résultats escomptés, il convient d’être attentif aux points suivants :

– Venez au rendez-vous fixé avec l’enfant concerné sans ses frères et sœurs.

– Il est indispensable d’effectuer les mouvements avec régularité.

– Le travail à la maison doit être fait dans un cadre calme et sécurisant. Il est important d’effectuer les mouvements dans la conscience d’un temps de partage avec votre enfant et en restant dans un état d’esprit positif.

– Il est nécessaire de garder une attitude d’ouverture au changement et de confiance pour accueillir les étapes que va traverser votre enfant dans ce travail de maturité de son système nerveux.
Etant donné que vous ferez faire vous-même les mouvements à votre enfant, sachez que vous pouvez vous aussi être impacté par ces mouvements (par exemple en accompagnant votre enfant dans un balancement).

– Ce travail est en lien avec l’état de santé général de votre enfant et dépend aussi de facteurs tels l’alimentation, le rythme de vie, l’environnement… Autant de facteurs pouvant nécessiter un éventuel suivi spécifique avec un thérapeute, un professionnel de santé…